5 (+1) bonnes raisons d'offrir un contrat à David Boucher en 2016

• C'est un équipier hors-pair, qui sait rouler et qui le fait bien. Rouler pendant des heures en tête de peloton, il sait faire. Protéger un leader, il sait aussi le faire. Bref, c'est un soutien de taille pour n'importe quelle équipe et n'importe quel sprinteur.

• Parce qu'avant d'être un super équipier, c'est un super baroudeur. Toujours à l'attaque, combatif et probablement l'un des meilleurs agent publicitaire qu'une équipe puisse trouver.

• Parce qu'il n'a participé qu'à un seul Grand Tour. En un peu plus de 10 ans de carrière et 5 saisons en WorldTour, Boucher n'a participé qu'à un seul Grand Tour, la Vuelta, en 2012. Une expérience malheureuse pour lui puisqu'il fut contraint d'abandonner lors de la 4e étape, malade.

• Echappé à de nombreuses reprises sur des courses comme le Tour des Flandres ou Paris-Roubaix et dans la continuité du point précédent, on aimerait bien voir David Boucher nous offrir un ou plusieurs longs raids sur un Grand Tour et, pourquoi pas, sur le Tour de France...

• Parce qu'il progresse en chrono. L'une des disciplines de prédilections du plus français des belges, c'est le chrono. Et après deux 9e places au Championnat de Belgique du contre-la-montre en 2013 et 2014 et une 7e place en 2015, on aimerait bien voir de quoi 2016 sera fait. (Notons, au passage qu'il s'était classé 7e du Championnat de France de la discipline en 2012) Un top 5 voire un podium sur le championnat national est-il envisageable?

• Parce qu'on aimerait bien le revoir gagner. Depuis combien d'années n'a-t-il pas levé les bras? Beaucoup. Depuis 2004 et ses débuts pros en réalité. Mais pendant ces 10 années sans succès, combien ont été glanés par ses coéquipiers grâce à son travail? Notons tout de même que Boucher a tout de même fini 3e du Grand Prix de Liller en 2005, 2e de la Flèche du Port d'Anvers en 2010, 3e du chrono (tiens donc) des 3 Jours de la Panne en 2014, 4e de la 1ere étape du Tour de Belgique en 2010 et qu'il avait porté le maillot rose de leader des 4 Jours de Dunkerque en 2007 ou encore remporté le très prisé maillot à pois du Tour de Picardie en 2013 (avant que Philippe Gilbert ne lui succède au palmarès en 2014). Et puis, quand on a contribué aux succès de garçons comme Philippe Gilbert, André Greipel, Franck Vandenbroucke, Ian Stannard, Sven Nys, Jürgen Roelandts, Yauheni Hutarovich, Nacer Bouhanni, Arnaud Démare ou Thibaut Pinot, on a pas vraiment besoin de gagner soi même...